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lundi 5 janvier 2015

Le D.I.F. est mort ! Vive le C.P.F.!





Depuis quelques jours, un nouveau dispositif relatif à la formation professionnelle est désormais en vigueur en remplacement du "droit individuel à la formation" (DIF) : il s'agit du "compte personnel de formation" (CPF), ouvert à l'ensemble des salariés privés, aux demandeurs d'emploi (peu importe qu'ils soient ou non inscrits à Pôle emploi), ainsi qu'aux jeunes apprentis de plus de 15 ans sur dérogation.  

Quelles que soient les évolutions de carrière du salarié - perte d'emploi, changement de situation professionnelle - les heures de formation qui ont été cumulées sur le compte restent acquises


jeudi 1 janvier 2015

Que 2015 nous conduise enfin vers l'ère de la Connaissance !




En cette période traditionnelle des voeux pour la nouvelle année, les sujets d'espérance sont nombreux et se bousculent. L'on aimerait que 2015 soit l'année du retour à une situation économique et sociale soutenable, que les décideurs politiques et économiques prennent enfin conscience de l'impérativité des enjeux écologiques, que notre société s'apaise dans sa quête d'identité et retrouve le goût du vivre-ensemble et du respect ; l'on espère, bien sûr, que cesseront toutes ces menaces géopolitiques, tous ces fondamentalismes qui ont déjà plongé une partie du monde dans la terreur, l'ignorance et le culte du crime. L'on rêve, encore et toujours, à plus de Paix sur Terre ; à davantage de Liberté et de Solidarité ; au respect universel de la Dignité des Hommes, de tous les Hommes où qu'ils soient, quoi qu'ils pensent, et quoi qu'ils fassent. En somme, nous aspirons à ce que l'an qui vient puisse concrétiser ne serait-ce qu'une infime portion (nous nous en contenterons) de ces espoirs un peu utopiques que les années échues ont, évidemment, déçu.

Tout en m'associant à la reformulation de ces espérances récurrentes, j'insisterai particulièrement sur l'une d'entre elles qui, bien que rarement énoncée de façon explicite, est indiscutablement sous-jacente à toutes les autres : que 2015 soit l'année d'un retour massif à l'éducation, à la culture, à la saine curiosité des autres et, ultime dessein, à un peu plus d'esprit critique

vendredi 26 décembre 2014

Grands auteurs de la pensée juridique... Herbert L. A. Hart (1907-1992) ou le "soft positivism"



Dans l’univers complexe de la théorie positiviste du Droit, Herbert Lionel Adolphus HART (1907-1992) tient une place centrale, quoi qu’injustement occultée par l’aura extraordinaire, presqu’exclusive, que l’on accorde à son contemporain, Hans KELSEN. Pur produit de l’Université d’Oxford - dont il occupa la Chaire de Théorie du Droit de 1952 à 1968 – HART est avant tout un praticien qui perça, sur le tard et après un parcours peu orthodoxe, dans le monde universitaire. Il reste que son œuvre majeure, The Concept of Law (1961), reste sans aucun doute une référence incontournable pour quiconque cherche à comprendre ce qu’est le Droit, et la place très particulière qu’il occupe dans l’organisation de notre société.

Conférence du Pr. Cherot (2011) sur la notion de "règle de reconnaissance"

Le 17 novembre 2011, dans le cadre de la Conférence Perelman, Monsieur le Pr. Jean-Yves Chérot, professeur à la Faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille Université (Laboratoire de Théorie du Droit), a donné une conférence intitulée "Le conventionnalisme dans la compréhension du droit"

Une belle analyse critique sur l'apport des travaux de Hart à la notion de "règle de reconnaissance", et la façon dont elle s'impose comme une convention sociale, centrale dans la compréhension du Droit. 

"La règle de reconnaissance" désigne cette règle qui, dans un système normatif, permet d'identifier ce qui relève du Droit de ce qui n'en relève pas (comme une règle morale). Elles sont donc au coeur de la mécanique de validité des normes juridiques. 

Pour Hart, la "règle de reconnaissance" représente "une forme de coutume judiciaire qui n'existe que si elle est acceptée et mise en pratique par les juridictions dans leurs activités d'identification et d'application du droit", et dont le contenu, nous dit Hart, peut-être des critères de validité juridique d'inspiration morale ou politique... un point fortement contesté par d'autres positivistes, plutôt inspirés par l'idée d'une "Théorie pure du Droit" (c'est-à-dire épurée de toute considération morale, éthique, politique, sociologique...), qui considèrent que leur contenu ne peut qu'être que des critères formels.






mardi 23 décembre 2014

Peau neuve !


Après une année 2014 où je me suis relancé dans l'écriture d'un blog, et après avoir "testé" avec plus ou moins de satisfaction plusieurs formes de contenu et de visuel, l'année 2015 débute avec une refonte entière, théoriquement adaptée à ce que j'ai envie de publier.

En espérant que cette nouvelle version vous sera agréable, et que vous y trouverez matière à réflexion et à action, je vous adresse à tous :